La fin de l’Airbus made in France ?
"Nous n’avons pas le choix". C’est une forme de signal d’alarme aux politiques qu’a lancé Louis Gallois ce matin sur l’antenne d’Europe 1. Le PDG d’EADS, maison mère de l’avionneur européen Airbus suit l’autre fleuron de l’industrie aéronautique, Dassault. Ce week-end, son président a lui aussi annoncé son intention de délocaliser une partie de sa production en zone dollar pour faire face à la montée de la monnaie unique.
Airbus et Dassault aviation vendent en effet leurs appareils en dollars, monnaie de référence du secteur, alors que les coûts qu’ils supportent sont en euros. Ces PDG en invitent donc les dirigeants européens à freiner la montée de la monnaie unique. Qualifiant de "drame" le départ d’Europe de la "substance industrielle", Louis Gallois a appelé à "tout faire pour essayer de la préserver".
Caroline Caldier avec agences
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