La compagnie de ferries SeaFrance a présenté vendredi un plan qui prévoit 725 suppressions d'emplois
Un précédent plan "de redressement" ne faisait état que de 482 suppressions d'emplois.
"Il fallait trouver un gain de productivité très important", a expliqué Vincent Launay, directeur général adjoint de SeaFrance.
Ce plan, qui doit être présenté mercredi au tribunal de commerce de Paris, doit être "voté et mis en oeuvre le 21 juillet", a précisé la CGT à la sortie d'un Comité d'entreprise, qui l'a qualifié de "dramatique pour les salariés".
La CFDT, syndicat majoritaire et principal adversaire de la direction depuis sa décision de réduire les effectifs, a décidé de "donner un avis positif sur ce projet de plan de sauvegarde", tout en souhaitant "qu'il n'y ait aucun licenciement sec", a indiqué vendredi Eric Verckourtre, élu du CE.
Guillaumme Pépy, président de la SNCF, maison mère de SeaFrance, a semble-t-il fait pression sur les syndicats et notamment la CFDT, en lui adressant jeudi "un courrier fort", dans lequel il l'enjoignait de prendre "ses responsabilités" lors du CE de vendredi, selon M. Verckourtre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.