L. Parisot contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options
"Les stock-options sont déjà très taxées en France ! Elles souffrent même de l'une des fiscalités les plus lourdes parmi les pays occidentaux". La présidente du MEDEF s’oppose fermement à une augmentation de la fiscalité sur les stock-options, augmentation évoquée lors de la présentation du projet de renflouement des caisses de la sécurité sociale, il y a une dizaine de jours.
Selon elle, les détenteurs de stock-options sont déjà suffisamment imposés. Une hausse de la fiscalité pourrait freiner le mouvement de participation des salariés à leur entreprise.
_ Elle pourrait également affecter l’attractivité de la France. "Je ne suis donc pas sûre que ce projet serve les intérêts de notre
économie!", conclut-elle.
Le président Nicolas Sarkozy avait affirmé mercredi devant les parlementaires de la majorité que les stock-options pouvaient "contribuer" à financer la protection sociale. Une idée qui avait été défendues à la mi-septembre par le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.
_ Le 24 septembre, le Premier ministre François Fillon qualifiait sa proposition de "pertinente". Le 30, le ministre du Budget Eric Woerth se disait à son tour "favorable" à une réflexion sur la taxation des stock-options.
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