L'OCDE a rayé mercredi le Liechtenstein de sa "liste grise" des paradis fiscaux, suite à une série d'accords
Ce pays a signé mardi son 12e accord d'échange d'informations fiscales conforme aux standards de l'Organisation de coopération et de développement économiques.
"L'OCDE a reconnu mercredi le Liechtenstein comme une juridiction ayant rempli les standards internationaux de coopération en matière fiscale", selon un communiqué émis à Vaduz, la capitale.
"Le Liechtenstein a ainsi été rayé de la 'liste grise' de l'OCDE", a ajouté le gouvernement de ce pays, estimant qu'il s'agissait "d'une étape dans la réorientation" des activités financières de la petite principauté alpine.
En mars dernier, en pleine crise financière et banquière internationale, les autorités de Vaduz ont accepté de se conformer aux normes de l'OCDE dans la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale, lâchant du lest sur le secret bancaire du Liechtenstein.
Pour être blanchi, le Liechtenstein devait conclure douze accords
conformes aux critères de l'OCDE. Après un marathon de plusieurs mois, il a annoncé mardi avoir signé ses 11e et 12e accords avec la Belgique et les Pays-Bas.
Il avait déjà signé dix accords avec l'Irlande, Saint-Vincent-et-Grenadines, Saint-Marin, la France, l'Andorre, Monaco, l'Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Vaduz a également fait savoir qu'il était actuellement en discussions "avancées" sur de nouveaux accords fiscaux avec l'Italie, l'Australie, la Norvège, la Suède, la Finlande et l'Islande.
Pour information, la "liste grise" de l'OCDE comprend des Etats ou territoires s'étant engagés à respecter les standards fiscaux internationaux, notamment en matière d'échanges d'informations fiscales, mais ayant signé moins de douze accords. La "liste noire" inclut des pays qui ne se sont pas engagés à respecter les standards. Enfin, la "liste blanche" réunit les pays ayant conclu au moins douze accords.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.