Pâques : le chocolat équitable est encore "un produit de luxe", reconnaît le directeur d’une marque responsable

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Jeffrey Cagnes, chef pâtissier et fondateur de la Maison Jeffrey Cagnes Paris, et Charles Znaty, directeur de la marque de chocolat Dengo, sont les invités du 12/13 info, mercredi 27 mars. Peut-on aujourd’hui vendre ou fabriquer du chocolat dans une démarche responsable ?
Pâques : le chocolat équitable est encore "un produit de luxe", reconnaît le directeur d’une marque responsable Jeffrey Cagnes, chef pâtissier et fondateur de la Maison Jeffrey Cagnes Paris, et Charles Znaty, directeur de la marque de chocolat Dengo, sont les invités du 12/13 info, mercredi 27 mars. Peut-on aujourd’hui vendre ou fabriquer du chocolat dans une démarche responsable ? (franceinfo)
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Jeffrey Cagnes, chef pâtissier et fondateur de la Maison Jeffrey Cagnes Paris, et Charles Znaty, directeur de la marque de chocolat Dengo, sont les invités du 12/13 info, mercredi 27 mars. Peut-on aujourd’hui vendre ou fabriquer du chocolat dans une démarche responsable ?

Le chocolat équitable, "forcément plus cher", est "un produit de luxe", reconnaît Charles Znaty, directeur de la marque de chocolat Dengo. S’il est plus onéreux également pour le consommateur, il n’est en revanche "pas nécessairement plus rémunérateur pour les fermiers qui cultivent le cacao", tient à préciser Charles Znaty, qui aimerait voir cette question plus souvent abordée. "Quand le cours est à 10 000 dollars (…) il y a une forme de spéculation", ajoute-t-il. 

Entre 300 000 et un million d’enfants travaillent dans les plantations de chocolat

Entre 300 000 et un million d’enfants travaillent dans les plantations de chocolat, rien qu’en Côte d’Ivoire. C’est donc en partie pour "changer le monde du chocolat" que Charles Znaty dit avoir lancé sa marque responsable. "L’année dernière, on a travaillé avec 203 plantations, qu’on a payé en moyenne 105% le prix de la matière première c’est-à-dire un peu plus du double du prix de la matière première", explique-t-il.

Le chocolatier Jeffrey Cagnes, de son côté se dit également préoccupé par ces questions. "Je n’achète pas la fève, et je sais tout le travail qu’il y a derrière. On ne peut être que sensible", assure-t-il, avant de nuancer : "Pour ma part, qui suis un jeune entrepreneur, je ne peux pas travailler que comme ça, parce que c’est me mettre en péril."

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