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Le Conseil national de la consommation sera "saisi" en septembre pour enquêter sur la "shrinkflation" et les "formats spéciaux", annonce Olivia Grégoire

La "shrinkflation" une pratique marketing qui consiste à masquer l'inflation des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Une pratique légale, à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée, mais qui peut induire en erreur les consommateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Olivia Grégoire à Paris, le 6 juin 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé, jeudi 8 juin, qu'elle saisirait "en septembre" le Conseil national de la consommation afin qu'il enquête sur les "formats spéciaux" et sur la "shrinkflation".

La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé, qu'elle saisirait "en septembre" le Conseil national de la consommation afin qu'il enquête sur les "formats spéciaux" et sur la "shrinkflation".
Olivia Grégoire - Complément d'enquête La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé, qu'elle saisirait "en septembre" le Conseil national de la consommation afin qu'il enquête sur les "formats spéciaux" et sur la "shrinkflation". (FRANCE 2)

Ce néologisme, issu du verbe anglais to shrink, qui veut dire rétrécir, désigne une pratique marketing qui consiste à masquer l'inflation des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Une pratique légale, à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée, mais qui peut induire en erreur les consommateurs.

Cette enquête portera ainsi "à la fois sur la 'shrinkflation' mais aussi sur des produits spéciaux, des formats spéciaux qu'on peut trouver parfois dans certains commerces" (tels que des 'formats familiaux'...), a précisé Olivia Grégoire, lors d'un numéro du magazine Complément d'enquête, sur France 2, intitulé "L'inflation : les coups bas des hypers".

Le Conseil national de la consommation devra "regarder de très près si aujourd'hui les réponses réglementaires, les amendes, les sanctions sont toujours suffisantes ou s'il faut renforcer l'arsenal réglementaire pour sanctionner ces pratiques qui sont inacceptables", a-t-elle affirmé.

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