Petroplus met en vente sa raffinerie de Petit-Couronne
A trois mois de la présidentielle, la mise en vente de la raffinerie de Petit-Couronne, et le devenir de ses 550 salariés, devraient prendre un tour éminement politique. La semaine dernière, le gouvernement déclarait déjà qu'il faudrait trouver un repreneur. Les salariés du site normand, eux, bloquent toujours les derniers produits finis fabriqués sur place.
Début janvier, Petroplus avait mis à l'arrêt trois raffineries : celle de Petit-Couronne (Seine-Maritime), ainsi que celles d'Anvers (Belgique) et de Cressier (Suisse). Le raffineur indiquait ne pas disposer des liquidités nécessaires à son fonctionnement, et avoir perdu 415 millions de
dollars au cours des neuf premiers mois de son exercice 2011.
Le ministre de l'Industrie a indiqué que ce n'était "pas une surprise puisque (il est) en contact permanent avec la direction de Petroplus et avec les syndicats de Petroplus ". Eric Besson doit rencontrer dans l'après-midi Jean-Paul Vettier, le PDG du groupe.
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