"J'espérais de meilleures notes. C'est une petite désillusion. Je me suis aperçue que beaucoup de mes vêtements faisaient partie de ce qu'on appelle la mode éphémère (Zara, Maje, H&M...) donc j'ai obtenu des notes moyennes sur l'application Clear Fashion en scannant leur étiquette", concède la journaliste de We Demain Séverine Mermilliod.Cette application "permet de pouvoir voir l'impact écologique et humain de nos vêtements. Il y a quatre critères : environnement, santé, humains et animaux", précise-t-elle. L'application, similaire à Yuka pour les aliments, compte "95 000 utilisateurs en cinq mois".TransparenceElle est utile pour "acheter en conscience" et mieux choisir ses vêtements, car Séverine Mermilliod rappelle que "cette industrie est une des plus polluantes : 20% des eaux usées de la planète à cause des teintures chimiques et 10% des émissions de CO2"."Les marques qui ont accepté de répondre à We Demain disent apprécier cette transparence et s'engagent dans ce combat", conclut-elle.