Blanquefort : l'État réclame 20 millions d'euros à Ford
Pour tenter de limiter les dégâts après la fermeture de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), Bruno Le Maire veut que le constructeur mette 20 millions d'euros sur la table pour redonner vie au site.
Bruno Le Maire tape du poing sur la table et met la pression sur Ford. Dans un entretien au Parisien, il exige une dépollution du site de Blanquefort (Gironde) et le versement de d'une indemnité. "J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire", a indiqué le ministre de l'Économie. Vendredi 1er mars déjà, Emmanuel Macron avait prévenu que le constructeur automobile devrait passer à la caisse. "On va forcer l'entreprise à revitaliser le territoire et donc à investir dans celui-ci pour sa conversion industrielle", avait annoncé le président de la République.
L'usine à bénéfice d'aides de l'État
L'usine de Blanquefort a bénéficié de nombreuses aides publiques : 15 millions d'euros de la part de l'État et 7 millions d'euros des collectivités locales. Une somme que l'État serait en droit de récupérer, comme le stipule la loi. Selon Bruno Le Maire, Ford s'est engagé à revenir vers le gouvernement à ce sujet en début de semaine.
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