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Un rapport pour taxer l'économie collaborative a été remis au Premier ministre

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Un rapport pour taxer l'économie collaborative a été remis au Premier ministre
Un rapport pour taxer l'économie collaborative a été remis au Premier ministre Un rapport pour taxer l'économie collaborative a été remis au Premier ministre (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
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Le gouvernement se penche sur le cas des Uber, Airbnb ou encore Le Bon Coin dont les revenus des utilisateurs échappent bien souvent aux contrôles du fisc.

Taxer les recettes générées sur les sites d'économie collaborative, c'est l'objectif du gouvernement. Un premier rapport sur la question a été remis à Manuel Valls. Laureline Levy loue régulièrement une chambre dans son appartement à des touristes de passage et vend aussi des objets sur internet. Elle déclarait déjà l'argent gagné grâce à la location. Désormais, elle pourrait avoir à déclarer aussi ses revenus de vente. "Je ne pense pas que je doive quoi que ce soit à l'État français quand je vends un objet qui m'appartient, exactement comme si je le vendais sur une brocante le dimanche", estime la jeune femme.

3 milliards oubliés

La vente de biens, la location de voitures et d'appartements sur internet, pèsent aujourd'hui près de 3 milliards d'euros qui échappent au fisc. Un député propose de taxer ces revenus au-delà de 760 euros par an pour la location de logement, et de 5 000 euros par an pour la vente d'objets. Ce sont les sites qui pourraient être obligés d'envoyer eux-mêmes au Trésor public la somme gagnée par leurs utilisateurs. Les responsables de plateformes en ligne s'inquiètent de la charge de travail supplémentaire et de la réaction de leurs consommateurs. Le covoiturage ne serait pas concerné en revanche. Les conducteurs ne sont pas censés en tirer un bénéfice, puisque l'objectif est de partager les frais.

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