C'est au Grand Palais, à Paris, que le gouvernement s'est donné rendez-vous. L'exécutif restitue, lundi 8 avril, la synthèse du grand débat national. 70% des réunions locales se sont déroulées en zone rurale et 74% des contributions en ligne proviennent d'un public urbain. Enfin, 1 mairie sur 2 a participé aux cahiers de doléances.La fiscalité au cœur des consultationsLes Français réclament en priorité plus de justice fiscale, avec des baisses d'impôts, une baisse de la dépense publique et davantage de transparence. "Notre pays a atteint aujourd'hui une sorte de tolérance fiscale zéro (...) les débats nous indiquent clairement la direction à prendre : nous devons baisser et baisser plus vite les impôts", a indiqué le Premier ministre, Édouard Philippe.En matière d'écologie, les contributeurs réclament plus de transports collectifs, une baisse des pesticides, mais rejettent en majorité l'idée de taxes spécifiques sur ce thème. Enfin, en matière d'institution, les Français semblent favorables à une dose de proportionnelle ou la possibilité de référendum local. Les garants saluent un débat transparent, mais émettent des réserves, notamment sur l'hyper-implication du président de la République. Pourtant, ils estiment que cela ne remet pas en cause l'impartialité globale des consultations. Le chef de l'État dévoilera les mesures qui en découlent dans les prochains jours.