Cet article date de plus de six ans.

Prélèvement à la source : histoire d'une réforme controversée

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Prélèvement à la source : histoire d'une réforme controversée
Prélèvement à la source : histoire d'une réforme controversée Prélèvement à la source : histoire d'une réforme controversée (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Une réunion sur le prélèvement à la source est prévue mardi 4 septembre à l'Élysée entre le chef de l'État, le Premier ministre et le ministre des Comptes publics. Retour en image sur l'histoire du prélèvement à la source. 

Serait-ce une réforme maudite ? En 2006 déjà, le prélèvement à la source semblait relever de l'évidence même. Selon le gouvernement, techniquement, tout est prêt. Une telle réforme pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2009. Aujourd'hui, le président de la République affiche ses réticences vis-à-vis d'une réforme qui semblait encore une fois acquise. Énième revirement d'un sujet délicat, entre risques techniques et politiques. Depuis plus de soixante ans, le dossier est rouvert puis refermé. En 1968, Michel Debré propose le prélèvement à la source mais l'année 68 est tendue, la réforme impossible.

Le stoppage à la source instauré en 1939

En 1974, Valéry Giscard d'Estaing tente aussi sa chance mais les syndicats obtiennent son abandon. Jacques Chirac lui aussi y croit dur comme fer, avant de renoncer. Nicolas Sarkozy lui, a toujours été contre. En 2016, les frondeurs appuient l'initiative de François Hollande, la réforme fiscale semble fin prête. La suite laisse à désirer. Hostile au projet lorsqu'il était aux Républicains, Gérald Darmanin le porte aujourd'hui. L'année dernière, à l'entendre, c'était un grand oui. Le temps a été pris, la réforme reportée, le doute jamais levé. Pourtant, le prélèvement à la source a existé en France. Jadis, il s'appelait le stoppage à la source, instauré en 1939, enterré en 1948, sa longue histoire tortueuse n'est peut être pas terminée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.