Cet article date de plus d'un an.

Impôts : Emmanuel Macron veut poursuivre la politique de baisse de la fiscalité pour les classes moyennes

"Si on veut continuer d'embarquer le pays, nous avons encore besoin de redonner de la crédibilité au travail", déclare le président de la République dans une interview à "L'Opinion", dimanche.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président de la République, Emmanuel Macron, sur le perron de l'Elysée, le 11 mai 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Dans une interview à L'Opinion, dimanche 14 mai, Emmanuel Macron affirme vouloir continuer une politique de baisse de la fiscalité qui pèse sur les classes moyennes, afin de mieux rémunérer le travail. "On doit poursuivre une trajectoire de baisse de fiscalité sur nos classes moyennes. Pourquoi ? Parce que si on veut continuer d'embarquer le pays, nous avons encore besoin de redonner de la crédibilité au travail", déclare-t-il.

"Or, aujourd'hui, nous aidons beaucoup les gens qui sont dans le désarroi, qui ont décroché. Nous aidons beaucoup les bas salaires, et nous avons fait plus avec la prime d'activité", poursuit le chef de l'Etat, qui cherche à reprendre la main après la douloureuse crise des retraites.

"La fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop importante et s'accélère trop vite. Elle écrase les gains de pouvoir d'achat entre 1 500 et 2 500 euros. Je parle de ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre."

Emmanuel Macron

à "L'Opinion"

Il a ajouté que lors de son premier quinquennat, les impôts avaient été allégés de 52 milliards d'euros, à parts égales pour les ménages et les entreprises. "Quand vous regardez la période 2010-2014, les hausses d'impôts ont presque toutes été faites sur les classes moyennes et les petits commerçants", a-t-il encore affirmé. Côté entreprises, il estime que la France devrait se doter d'"un mécanisme qui permette d'améliorer les emplois industriels ou les emplois d'artisans et de commerçants".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.