Départements en colère : ont-ils fait des économies de leur côté avant de crier famine ?
En plateau, Alban Mikoczy revient sur les économies qu'ont pu faire ou non les départements aujourd'hui asphyxiés par la baisse des dotations de l'État.
Face à la baisse des dotations de l'État, les départements se disent asphyxiés et brandissent une menace : celle de couper les robinets des minama sociaux. Mais les départements ont-ils d'abord cherché à faire par eux-mêmes des économies à l'image de ce que fait l'État ? La Cour des comptes vient de rendre un rapport. En plateau, Alban Mikoczy affirme que "ça dépend des budgets".
Quelques économies
"Si on met à part l'aide sociale, le premier poste de dépense pour les départements, ce sont les charges de personnel", explique le journaliste avant de constater que le nombre de fonctionnaires dans les départements n'a pas cessé d'augmenter. Sur le plan national, ils étaient 369 000 en 2014, contre 359 000 en 2010. Plus de fonctionnaires, ça veut dire évidemment un coût supérieur : plus de12,06 milliards d'euros en 2014, contre 10,9 en 2010. Mais il y a tout de même quelques économies réalisées, notamment "dans les achats de biens et services. Par exemple, vous avez les frais de réception et de communication. Ils ont baissé au niveau national de 1,6%, chiffre de 2014. Baisse aussi, et c'est peut-être plus ennuyeux, des dépenses d'investissements : -3,7% au point de vue national", explique le journaliste de France 2.
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