Dossier : recherche logement désespérément
Dès le mois de juillet, la course au logement étudiant commence dans toute la France. Une quête difficile face à la pénurie d'offres.
À Montpellier (Hérault) comme dans le reste de la France, les familles enchaînent les visites depuis plusieurs jours, sans succès. Entre les papiers à fournir et les différences de prix constatés, la tâche est compliquée. 1 jeune bachelier sur 2 cherche un studio et plus les logements sont petits, plus le loyer au m2 est élevé. Sans surprises, Paris bat tous les records avec en moyenne un loyer à 826 € par mois. Mais les autres villes étudiantes suivent de près : 536 € à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à peine moins à Bordeaux (Gironde) et Montpellier et 448 € pour Strasbourg (Bas-Rhin).
Une augmentation de la demande de plus de 3.5%
Un parc immobilier privé hors de prix et des chambres universitaires trop rares. Au Crous de Strasbourg, il manque déjà plus de 1 000 places pour la rentrée prochaine. Même inquiétude à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) où il n'y a que 1 300 places en chambres étudiantes pour plus de 35 000 étudiants.
Les procédures d'attribution sont longues et les boursiers prioritaires. Dans cette course au logement, chaque université a son initiative comme celle de Bordeaux qui organise un appart-dating. Mais cette année le constat est amer: de plus en plus de propriétaires préfèrent louer leur appartement à des touristes comme cette propriétaire qui "préfère faire du airbnb car c'est nettement plus rentable". Au global, il y a moins d'offres et une augmentation des demandes de plus de 3.5% chaque année.
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