À Locoal-Mendon (Morbihan), Michel Corda possédait à côté de sa maison un terrain à bâtir destiné à la construction de maison pour ses enfants, mais ce n'est plus possible.À Jervignac (Morbihan), c'est la même mésaventure qui est arrivée à Ronan Le Roux, un autre propriétaire. Près de sa maison, il a acheté un terrain de 1 000 mètres carrés. "Je l'ai acheté en terrain constructible et il m'a été dit qu'il n'était plus constructible", explique le propriétaire. Un terrain à bâtir qui valait 150 000 euros n'en vaut plus que 3 000. "Les PLUmés"En cause, les nouvelles dispositions en matière d'urbanisme. La loi Alur, destinée à lutter contre l'urbanisation debridée et à protéger les terres agricoles. "Ce que nous demandons tout simplement, c'est un assouplissement de cette loi parce que nous sommes tout à fait d'accord pour qu'il n'y ait plus cette consommation effrénée de terres agricoles, mais qu'il y ait une gestion plus logique de cette densification d'urbanisation", explique Loïc Prima, président de l'association "les PLUmés". Ces propriétaires s'estiment spoliés par l'État, dont le nom de leur association.