Helsinki autorise le passage du gazoduc Nord Strea
Le gouvernement finlandais a autorisé jeudi le passage du gazoduc russe dans ses eauxLe gouvernement finlandais a autorisé jeudi le passage du gazoduc russe dans ses eaux
Alors que le Danemark et la Suède viennent d'approuver le projet, la Finlande "a donné son accord au (consortium) Nord Stream AG de construire un gazoduc sous-marin sous la mer Baltique".
Le gazoduc acheminera 55 milliards m3 de gaz naturel par an de la Russie vers le marché européen. Le projet doit être achevé en 2012.
D'un coût de 7,7 milliards d'euros, le gazoduc, dont les travaux commenceront en 2010, devrait livrer 11% de la consommation annuelle de l'UE, prévue en 2012.
Berlin et Moscou doivent également donner leur feu vert à Nord Stream.
Piloté par le géant gazier Gazprom, le consortium comprend également les groupes allemands E.On Ruhrgas et BASF-Winterthall. Le projet doit relier que 1.200 km Vyborg er Uissie à Greifswald en Allemagne en passant sous la mer Baltique par les territoires russe, finlandais, suédois, danois et allemand.
Matthias Warnig, le directeur exécutif du consortium a déclaré "Ces deux permis -le suédois et le finlandais- sont de nouvelles étapes importantes pour notre projet et pour la sécurité des approvisionnements à l'Europe".
De son côté, le ministre suédois estime qu'après 23 mois d'enquêtes écologiques demandées par son gouvernement, "la condition environnementale" du projet a été remplie. M. Carlgren a précisé que l'accord de Stockholm reposait aussi sur le fait que "tous les états ont le droit de construire des gazoducs dans les eaux internationales et sur le plateau continental côtier des états".
La Finlande a également insisté sur l'aspect écologique et pour que Nord Stream prenne "toutes les mesures possibles pour empêcher et minimiser tout dommage", à la vie marine dans la mer Baltique.
La Finlande a également insisté sur l'aspect écologique et pour que Nord Stream prenne "toutes les mesures possibles pour empêcher et minimiser tout dommage", à la vie marine dans la mer Baltique
L'Union européenne cherche à diversifier ses sources et routes d'approvisionnement en gaz pour ne plus être l'otage des différends entre la Russie (40% de ses importations), et l'Ukraine, pays de transit pour 80% de ces achats.
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