Loi El Khomri : après la mobilisation, le temps des conclusions politiques
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté dans toute la France hier, jeudi 31 mars, contre la loi El Khomri.
Après les centaines de milliers de manifestants qui ont battu le pavé jeudi 31 mars contre la loi El Khomri, quelles conclusions politiques peut-on tirer de cette journée de mobilisation ? Aujourd'hui 1er avril, Manuel Valls a visité une usine dans la région Centre-Val-de-Loire, et alors que le mouvement contre la loi El Khomri prend de l'ampleur, il n'a pas dit un mot sur la journée d'hier.
Une loi vidée de sa substance pour la droite
Pourtant les opposants à la loi Travail sont nombreux, surtout à gauche. Anne Hidalgo, la maire de Paris, a même pris ses distances avec la réforme. "Les reculs opérés dans le premier texte vont dans le bon sens, mais il reste des points que je n'approuve pas", a-t-elle indiqué. Éric Woerth, député Les républicains, a annoncé quant à lui ne pas vouloir voter ce texte. Comme beaucoup à droite, il explique que la loi remaniée a été vidée de sa substance. Le projet de loi sera examiné par l'Assemblée nationale à partir du 3 mai, et déjà, les appels à manifester se multiplient. Prochains rassemblements : les 5 et 9 avril.
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