Les agents de sécurité dénoncent leurs conditions de travail
À l'image des policiers, les agents de sécurité sont excédés. Ces derniers étaient appelés, mercredi 2 novembre, à une journée d'action. Les syndicats dénoncent un métier trop dangereux, des conditions de travail dégradantes et réclament une hausse de salaire.
De Rouen (Seine-Maritime) à Bordeaux (Gironde), en passant par Paris, des vigiles excédés crient leur ras-le-bol, mercredi 2 novembre, contre des missions qu'ils estiment trop dangereuses et des salaires dérisoires. Tous réclament une augmentation générale de 10%. "On a des collègues qui dorment dans leur voiture, voire sous des tentes", fulmine Henri Dianne, responsable CGT Securitas.
Cadence de travail accrue par l’état d’urgence
Pourtant, les agents de sécurité ne chôment pas. En période d'état d'urgence, ils se trouvent en effet en première ligne. Ils demandent donc une meilleure formation et davantage de matériel, afin de pouvoir répondre en cas d'attaque terroriste. À Bordeaux, une délégation a été reçue par le Medef local, mais pour l'instant, aucune grande entreprise de sécurité n'a ouvert de négociation.
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