: Vidéo Faibles salaires, manque de moyens... La colère des vigiles
Les agents de sécurité étaient en grève, mercredi 2 novembre, à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFTC-Unsa.
Après les policiers, les agents de sécurité. Des vigiles ont manifesté, mercredi 2 novembre, sur l'esplanade de la Défense mais aussi à Bordeaux, Marseille, Lille et Toulouse. Des rassemblements et une grève à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFTC-Unsa, pour protester contre leurs faibles salaires.
"Cela fait 28 ans que je suis dans le métier, je gagne 1 100 euros net par mois, je fais des semaines de 70 heures", explique l'un des grévistes à France 2. Les syndicats n'hésitent pas à parler de travailleurs pauvres. "On a maintenant des collègues qui dorment dans leur voiture, voir sous des tentes et des salariés qui vont aux Restos du cœur", se désole Henri Dianne, responsable CGT-Securitas.
Des salaires faibles pour un métier de plus en plus dangereux. "On a rien pour se défendre", regrette un autre vigile. D'autres réclament des formations sur le risque terroriste. "Je ne sais pas à quoi ressemble un explosif", résume un manifestant. L'intersyndicale doit se réunir dans les prochains jours pour décider de la suite du mouvement.
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