Grève du 5 décembre : comment les municipalités s’organisent pour proposer un service minimum
Face à la grève du 5 décembre qui s’annonce très suivie, les villes de taille moyenne s’organisent. À Roche-La-Molière, dans la Loire, le maire se démène pour assurer un accueil minimum dans ses services publics.
À Roche-La-Molière, dans la Loire, Éric Berlivet se prépare depuis plusieurs jours à la grève du 5 décembre. Pourtant, il n'y participera pas. Maire centriste de cette commune de 10 000 habitants, il est tenu d'organiser un service minimum d'accueil dans les écoles primaires, la crèche ou encore le jardin d'enfants. Il doit aussi gérer les menus de la cantine. Sa principale préoccupation : connaître le nombre de grévistes.
Plusieurs milliers d'euros les conséquences financières d'une journée de grève
"On prend des animateurs, des gens extérieurs, on aura ce qu'il faut pour pouvoir assumer demain l'accueil des enfants sur la commune", assure-t-il. Mais si la grève dure, il ne cache pas que la situation deviendra compliquée. Jeudi 5 décembre, il sait que 270 enfants mangeront à la cantine, contre 480 à 500 habituellement. Du côté de la crèche, les effectifs seront suffisants pour accueillir une cinquantaine d'enfants. Le maire estime à plusieurs milliers d'euros les conséquences financières d'une journée de grève. Jeudi 5 décembre, 25% du personnel communal sera en grève.
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