Grève du 16 décembre : 12e journée de pagaille pour les voyageurs
Une nouvelle semaine de galère commence pour les usagers des transports en commun, lundi 16 décembre, 12e jour de grève consécutif contre la réforme des retraites. Le taux de grévistes à la SNCF est de 11,2%, et 61% des conducteurs sont en grève. La situation est très tendue en région parisienne.
Les usagers des transports en commun franciliens ont une nouvelle fois, lundi 16 décembre, dû jouer des coudes pour pouvoir rentrer dans un RER. Pour réguler la foule, les agents bloquent les usagers quelques minutes en gare avant de les laisser accéder aux quais. Là, c'est la ruée. Au 12e jour de grève, la plupart des Franciliens se sont organisés pour se lever plus tôt, mais c'est désormais l'échéance de Noël qui inquiète. Au même moment, devant un dépôt de bus bloqué, des grévistes, étudiants, enseignants et conducteurs RATP ne comptent eux rien lâcher. Les chauffeurs de bus non-grévistes sont copieusement hués.
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Rien ne laisse présager une évolution favorable
Aux heures de pointe, les bouchons s'accumulent sur les routes d'Île-de-France. C'est deux à trois fois plus qu'un lundi habituel. De longues heures supplémentaires à patienter. Les perturbations pourraient être encore plus importantes mardi, avec la manifestation interprofessionnelle prévue dans la capitale. Tout porte à croire qu'il n'y aura aucune amélioration d'ici Noël. "Même dans l'optique d'un accord hypothétique, il n'y a presque aucun espoir que les trains circulent normalement vendredi 20 décembre, premier jour de départ en vacances", indique la journaliste Astrid Mezmorian, en duplex depuis la gare Montparnasse, à Paris. "En fait, il y a très peu d'espoir d'une évolution favorable avant dimanche. 3,5 millions de personnes sont censées se déplacer ce week-end. Lundi matin, Laurent Berger, de la CFDT, appelait à une trêve du mouvement pour Noël, mais ce n'est pas la position de la CGT, qui veut le retrait pur et simple de la réforme", conclut-elle.
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