Cet article date de plus de six ans.

Vidéo Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD Rail : « Nous la menons pour les salariés mais surtout pour les usagers »

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 7min
:l’éco du 22.03 avec Erik Meyer
:l’éco du 22.03 avec Erik Meyer :l’éco du 22.03 avec Erik Meyer
Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions

Invité de :l’éco, le secrétaire fédéral de SUD Rail est venu commenter la première journée de grève à la SNCF, avant la grève perlée qui débutera le 3 avril.

"C’est le syndicat qui porte au quotidien la voix des salariés, sans filtre." SUD Rail est le troisième syndicat de la SNCF. Pour son secrétaire fédéral, Erik Meyer, le mouvement des cheminots est légitime. "Nous appelons à la manifestation nationale pour montrer que les cheminots sont très concernés par le projet du gouvernement, sur la forme, les ordonnances, et sur le fond, à savoir le désengagement de l’État du service ferroviaire."

Pour autant, les syndicats pensent-ils reporter la bataille de l’opinion ? C'est la question de l'Agence France-Presse. "On veut que les usagers prennent conscience que la bataille nous la menons pour les salariés, mais aussi pour eux. Quand on regarde l’ouverture à la concurrence, elle s’est traduite partout d’une augmentation de 15 à 20% du prix du billet, en Allemagne par exemple. Aujourd’hui par exemple en Allemagne, il n’y a plus personne dans les gares pour renseigner les voyageurs."

Erik Meyer a également réagi aux propos de Louis Gallois. Sur le plateau de :l'éco, l'ancien président de la SNCF déclarait soutenir la réforme entreprise, et notamment la suppression du statut des cheminots pour les nouveaux employés, mais pas pour les anciens. "Nous, nous ne sommes pas favorables à l’instauration d’un double statut. Aujourd’hui, dans bon nombre d’entreprises, il y a des accords qui viennent améliorer le Code du travail. Ici c’est pareil. Aujourd’hui les dispositions du statut ne sont majoritaires dans la masse salariale."

Enfin, il a répondu à la question qui fâche, sur le mail interne de la CGT appelant à une grève du zèle. "À compter du 3 avril, nous appelons les salariés à dire quelle grève ils veulent chaque matin. Après quand on entend le président de la SNCF parler de sabotage, nous l’appelons à la raison. Il y a des cheminots qui aiment leur boîte, qui veulent la défendre, et qui ne saboteront pas leur outil de travail."

L'interview s'est terminée en chanson avec On lâche rien ! de HK et les saltimbanques.

:l'éco, c'est du lundi au jeudi, à 9h20 sur franceinfo: (canal 27 de la TNT).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.