Les Républicains présentent une proposition-choc au Sénat. "On ne peut plus au XXIe siècle concevoir le droit de grève comme un droit de blocage, une sorte de droit qui ne trouve aucune limite", estime Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Dans cette proposition, après trois jours de carence, l'entreprise pourrait réquisitionner des travailleurs grévistes ou annuler un préavis de grève s'il n'est suivi par aucun salarié pendant cinq jours."Le droit de grève est un droit fondamental"Aujourd'hui, les entreprises ferroviaires ont l'unique obligation d'établir un plan de transport, puis en informer les voyageurs 24 heures à l'avance. "On ne comprend pas qu'ils essayent de restreindre le droit de grève. Le droit de grève est un droit fondamental", réagit Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail. Jusqu'à présent, la proposition a toujours été rejetée par le gouvernement.