Grève des transports : le casse-tête des travailleurs du dimanche

À quelques jours de Noël, le dimanche est une journée important pour les commerçants parisiens. Dimanche 15 décembre, pourtant, certaines boutiques garderont leur rideau fermé, car pour leurs salariés, un dimanche de grève, c'est encore plus dur d'arriver jusqu'au travail. Une démonstratrice pour une marque d'électroménager est quand même venue, mais elle est exténuée. "Il y avait une attente de fou pour les bus, et les gens ne sont pas solidaires, c'est la catastrophe. J'ai d'ailleurs reçu un coup", témoigne-t-elle.

Un chiffre d'affaires en baisse pour les restaurateurs

Dans une brasserie, il y a moins de monde que d'habitude, et depuis le début de la grève, l'établissement enregistre chaque jour 60% de perte de chiffre d'affaires. Si les clients sont rares, les salariés aussi, surtout le dimanche. Le gérant doit ajuster ses équipes en fonction des besoins et des difficultés de trajet de chacun. Un des serveurs vient de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Il met deux heures en bus quand il en trouve un et une heure et demie à pied, alors il a opté pour le roller.