Grèves dans les ports : l'Union TLF redoute que les "mouvements à répétition n'altèrent la confiance" des importateurs et exportateurs

"Le risque, c'est qu'on ne veuille plus passer par les ports français", avertit François Daniel, délégué général de TLF Overseas. Vendredi est la première journée d'une série de quatre jours de grève dans les ports de Rouen, Le Havre et Bordeaux.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des dockers en grève (photo d'archive). (HELENE ROUSSEL / RADIO FRANCE)

TLF Overseas, qui regroupe les entreprises organisatrices de transport international, redoute que les actions prévues dans les ports ce mois-ci aient des conséquences néfastes. "Des mouvements à répétition peuvent altérer la confiance des importateurs et exportateurs utilisant les ports français. Ça peut l'altérer durablement", prévient vendredi 7 juin François Daniel, son délégué général, contacté par franceinfo.

Vendredi est la première journée d'une série de quatre jours de grève à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks CGT (FNPD CGT). Les ports de Rouen, Le Havre ou encore de Bordeaux sont concernés, selon franceinfo, France Bleu Normandie et France 3 Nouvelle-Aquitaine. "À partir du moment où la fluidité du passage portuaire n'est pas respectée, le risque, c'est qu'on ne veuille plus passer par les ports français", pointe François Daniel.

La réforme des retraites en cause

La FNPD CGT appelle aussi à débrayer quelques heures sur dix autres journées, ce mois-ci. L'organisation dénonce l'attitude du gouvernement dans les négociations sur l'application de la réforme des retraites. "En avril 2021, le président de la République a très clairement exprimé lors d'une visite sur le port du Havre que la réforme des retraites ne s'appliquerait pas aux ouvriers dockers et travailleurs portuaires", rappelle-t-elle dans un communiqué publié le 30 mai dernier.

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