Grève des contrôleurs aériens : que va donc changer le "service minimum"
Lundi 20 novembre, les voyageurs en avion constatent une cascade vols annulés. "Nous, on devait prendre notre vol", déplore une femme, à l’aéroport de Marseille (Bouches-du-Rhône). Cet aéroport tourne au ralenti : 80 ont été supprimés ce jour. En cause ? Une grève des contrôleurs aériens contre une loi sur le service minimum. Désormais, chaque contrôleur aérien va devoir se déclarer gréviste 4 heures à l’avance. L’objectif est d’adapter le trafic à l’ampleur réelle du mouvement, comme c’est déjà le cas pour les pilotes et les stewards, mais aussi pour les agents de la RATP et de la SNCF.
3 500 vols annulés au premier trimestre
À Orly (Val-de-Marne), les passagers semblent approuver. "C’est le minimum à faire pour que les gens puissent se retourner", explique l’une d’entre eux. En France, au premier trimestre, 3 500 vols ont été annulés. Selon les experts, la réforme pourrait tout changer. Sollicités, les syndicats n’ont pas souhaité s’exprimer.
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