La grève aux urgences est partie pour durer. Après trois mois de mobilisation, plusieurs autres catégories de soignants sont entrées dans le conflit, mardi 11 juin.
Infirmier, médecins, aides-soignants, au service des urgences de Nancy (Meurthe-et-Moselle), mardi 11 juin, l'ensemble du personnel est en grève. Dans la plupart des services d'urgences en France, il y a des lits dans les couloirs, du personnel débordé. Le nombre de patients qui passe par les urgences a doublé en vingt ans. "Quand il y a quelque chose d'urgent, je pense aux urgences et pas forcément au médecin", avoue une patiente à la sortie d'un hôpital de Charente-Maritime.
Un plan contre les déserts médicaux
Les directeurs d'hôpitaux ne veulent pas culpabiliser les malades qui ont du mal à trouver d'autres solutions. "Tout d'abord il faut inciter des cabinets de ville à ouvrir plus tardivement et inciter des médecins à s'installer là où il n'y en a plus", propose Zaynab Riet, déléguée générale de la Fédération hospitalière de France. Le Sénat a voté mardi un plan pour lutter contre les déserts médicaux.
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