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Carrefour : après la grève, la direction propose un bon d'achat de 150 euros aux salariés

Si la CFDT et FO se félicitent des propositions faites jeudi par la direction du groupe, la CGT, elle, maintient son appel à la mobilisation le 13 avril et les week-ends des 1er et 8 mai.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La direction de Carrefour et les syndicats ont commencé à négocier après la grève du 31 mars 2018. (PATRICK LEFEVRE / BELGA MAG / AFP)

La direction de Carrefour et les syndicats se mettent autour de la table. Après la forte mobilisation des salariés qui a perturbé des centaines de magasins le 31 mars, la direction a fait des propositions, jeudi 5 avril, notamment un bon d'achat de 150 euros. Un dispositif "gagnant-gagnant", selon elle. Ces bons permettraient de "répondre aux préoccupations de pouvoir d'achat" des salariés, la somme étant aussi "réintroduite dans le chiffre d'affaires" de l'entreprise. 

La direction du géant de la distribution a donc proposé un bon d'achat maison de 150 euros pour un salarié à temps complet, avec un plancher fixé à 70 euros, selon les syndicats FO, CGT et CFDT. "Tout ça pour ça", a réagi Philippe Allard (CGT) à propos de cette réponse à une grève "historique". "Ça nous étonnerait que les salariés s'en satisfassent", a-t-il expliqué, d'autant qu'il n'y a "pas d'engagement ferme sur le reste". La CGT, qui a déjà appelé les salariés à manifester "le 13 avril et les week-ends des 1er et 8 mai", "maintient" sa mobilisation, a-t-il ajouté.

Mise en place d'une "instance de dialogue social"

Le représentant de la CFDT, Sylvain Macé, s'est, lui, félicité d'un "engagement ferme" sur la mise en place d'une "instance de dialogue social" au niveau des magasins franchisés et en location gérance, une revendication de longue date de ce syndicat.

Selon FO, premier syndicat du groupe, le passage en location gérance de cinq hypermarchés a été "reporté à septembre" et le "principe" d'une "clause sociale" pour les salariés des supermarchés et hypermarchés concernés a été "validé", a précisé son délégué Michel Enguelz. Des demandes sur le plan de départs volontaires (2 400 salariés des sièges) ont aussi été "prises en compte". "Nous allons valider", a-t-il ajouté.

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