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Gérard Longuet affirme que le projet socialiste "menace le triple A" de la France

Le ministre de la Défense accuse les socialistes de vouloir augmenter le déficit public et de mettre ainsi en péril la note "triple A" de la France en matière d'économie.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Gérard Longuet, ministre de la Défense (AFP)

Le ministre de la Défense accuse les socialistes de vouloir augmenter le déficit public et de mettre ainsi en péril la note "triple A" de la France en matière d'économie.

Les personnalités de l'UMP continuent à tirer à boulets rouges sur le Parti socialiste. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a dénoncé dimanche le programme porté par les socialistes pour gagner la présidentielle de 2012. Selon lui, en proposant "d'augmenter le déficit public", le PS menace la note "triple A" de la France.

"Une agence de notation normale a les déclarations de tous les hommes politiques d'un pays, pour savoir quelle est la politique probable de ce pays", a avancé le ministre  lors du "Grand rendez-vous" Europe1, Itélé, Le Parisien.

"Donc, lorsque Nicolas Sarkozy ou François Hollande déclare quelque chose, ça vaut pour le triple A", a-t-il noté.

"Lorsqu'un programme propose de sortir totalement du nucléaire et donc de  renchérir le prix de l'énergie en France, ça pèse sur le triple A. Quand un programme propose d'augmenter le déficit public, ça pèse sur le triple A", a-t-il martelé, alors que l'agence Moody's envisage de revoir à la baisse la notation de la France.

Pour Gérard Longuet, "il n'y a aucune contribution de l'opposition à la productivité française, et c'est le drame de notre pays".

Sarkozy candidat
Face à François Hollande, candidat socialiste pour 2012, Gérard Longuet a souhaité que Nicolas Sarkozy soit lui-même candidat. "Dans cette période extrêmement critique où on est en train de sauver l'Europe et de faire en sorte que l'Europe soit respectée dans le monde, il est dans la position de solidité, de maîtrise (...) qui donne confiance au pays", a-t-il estimé.

"S'il faut choisir un patron pour aller à l'assaut, je préfère l'expérience de Nicolas Sarkozy", a-t-il affirmé à propos des sondages actuellement très favorables à François Hollande.

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