Cet article date de plus de treize ans.

François Hollande est favorable à un amendement au projet de la loi de finances 2012 à la place de la règle d'or

Pour le candidat à la primaire socialiste, dans cet amendement, "la France s'engagerait à respecter sa trajectoire de retour sous la barre des 3% du PIB en 2013".Dans cette interview aux Echos à paraître mardi, il indique que le couple franco-allemand doit s'engager d'une manière plus forte que ce qui a été fait.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
François Hollande lors d'une réunion avec des parents et des enfants, à Asnières-sur-Seine, le 26 juillet 2011 (AFP/MIGUEL MEDINA)

Pour le candidat à la primaire socialiste, dans cet amendement, "la France s'engagerait à respecter sa trajectoire de retour sous la barre des 3% du PIB en 2013".

Dans cette interview aux Echos à paraître mardi, il indique que le couple franco-allemand doit s'engager d'une manière plus forte que ce qui a été fait.

Pour M.Hollande, la rège d'or "telle qu'elle a été votée par la majorité, est factice puisque son application n'est pas prévue avant 2013".

"C'est une manoeuvre de Nicolas Sarkozy pour faire oublier sa responsabilité dans la dérive de nos comptes publics depuis 2007. Il ne peut s'en absoudre par une modification de la Constitution. Ce serait trop commode", ajoute-t-il.

La méthode de l'ajout qu'il propose au projet de loi de Finances de 2012, "montrerait la détermination de l'ensemble de la nation à tenir les engagements pris", dit-il.

Plus de capacité d'intervention européenne
En ce qui concerne la crise financière, il estime qu'"aujourd'hui, l'Europe doit prendre deux dispositions: d'abord, amplifier les capacités d'intervention du Fonds (européen de stabilité financière, ndlr). Ensuite, se doter de la possibilité de garantir les emprunts nouveaux que des Etats membres devront souscrire et emprunter elle-même avec des eurobonds pour qu'il n'y ait plus d'écarts de taux d'intérêt entre les pays de la zone euro".

Il regrette que "l'Europe (intervienne) toujours trop tard et trop peu" et estime que "le couple franco-allemand doit montrer la voie".

Selon lui, "personne n'imagine que" la France puisse "atteindre les objectifs affichés sans remise en cause des avantages fiscaux consentis par l'actuelle majorité depuis cinq ans".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.