Feu vert aux produits dérivés Michael Jackson
Le mythe du “roi de la pop” s’attaque au marché. Un juge de Los Angeles a autorisé vendredi la commercialisation de produits dérivés dédiés à Michael Jackson. Des calendriers et posters qui pourraient rapporter plusieurs dizaines de milliards de dollars aux héritiers de la star.
Egalement prévue, la commercialisation de fournitures scolaires, d’une pièce de monnaie commémorative fabriquée pour l’occasion et de l’autobiographie de la star “Moonwalk”. Des rééditions de l’œuvre ont été organisées dans plusieurs pays de l’Europe de l’est, en Chine et en Corée.
Le studio Columbia Pictures s’intéresse, lui, à un documentaire vidéo contenant les dernières images du “roi de la pop” lors des préparations à la série de concerts que la star devait donner à Londres. Cet accord, qui devrait être finalisé lundi prochain, pourrait coûter quelques 60 millions de dollars au studio américain.
Autre bien de prestige destiné à la vente, le portrait de Michael Jackson réalisé par Andy Warhol est actuellement exposé à l'arène O2 à Londres. L'oeuvre prendra la direction des Etats-Unis avant d'être mis aux enchères le 18 août.
Briquets, cartes, vêtements ou encore des animaux en peluches devraient envahir les magasins prochainement.
Des accords pour compenser les pertes financières
La société AEG Live avait dépensé plus de 30 millions de dollars pour organiser les 50 concerts du chanteur. Les nombreux accords commerciaux signés pourraient compenser les pertes financières consécutives au décès de Michael Jackson.
Le contrat d’assurance signé dans le cadre de la tournée ne couvrait pas les éventuels cas de mort naturelle. L’annulation des concerts prévus ne sera pas prise en charge non plus par l’assurance si il est avéré que le “roi de la pop” était en possession de drogues illicites ou en consommait.
Les trois enfants et la mère de Michael Jackson doivent recevoir 80% des biens de la star. Les 20% restant iront à des associations caritatives.
Camille Gignac, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.