Cet article date de plus de treize ans.

Espionnage chez Renault : la Chine dément toute implication

Alors que la presse publie ce matin de nouvelles informations accréditant la piste chinoise, Pékin dément toute implication dans l'affaire d'espionnage qui secoue Renault. C'est {"irresponsable et inacceptable"} réagit le gouvernement chinois. {"Il n'y a pas d'accusation officielle"} tempère aujourd'hui le gouvernement français.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Ils assurent "ne pas comprendre ce qui leur arrive". Les trois cadres de Renault mis à pied la semaine dernière sont convoqués cet après-midi à un entretien avec leur direction, qui pourrait aboutir à leur licenciement. Tous trois sont soupçonnés d'avoir livré
des secrets industriels liés au développement des voitures électriques.

Selon Le Figaro, deux de ces trois cadres auraient ouvert des comptes en Suisse et au Liechtenstein. Et ils auraient reçu de l'argent (130.000 et 500.000 euros) de la part d'une société chinoise spécialisée dans la distribution électrique, via une série d'intermédiaires établis à Shanghai et sur l'île de Malte.
_ Le Financial Times rapporte lui aussi l'existence de comptes
bancaires en Suisse, sans préciser qui était bénéficiaire
des paiements.

Accusation "absolument sans fondement"

Au même moment, la Chine dément catégoriquement toute implication dans cette affaire d'espionnage.
Cette allégation est "absolument sans fondement, irresponsable et
inacceptable" a martelé le porte-parole du ministère chinois des
Affaires étrangères Hong Lei.

Ni Renault, ni le gouvernement français ne donnent officiellement crédit à la piste chinoise. Renault est "victime d'une filière
organisée internationale" se contente de dire le directeur
général délégué de l'entreprise Patrick Pélata.

Quant aux autorités françaises, elles se veulent également prudentes. "Il n'y a pas d'accusation officielle de la France et du
gouvernement français à l'égard d'aucun pays aujourd'hui" assure le porte-parole du gouvernement français, François Baroin. "Nous
sommes dans le cadre d'une enquête".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.