L'assemblée générale des actionnaires de Renault-Nissan se déroulait ce jeudi, à Paris. Face à face, les actionnaires de Renault et le patron du groupe. L'enjeu ? Pour ou contre le calcul de sa rémunération en 2017. À une faible majorité, 54%, il est validé, mais le débat a été vif. L'an dernier, les actionnaires, dont l'État, avaient voté contre sa rémunération jugée trop élevée : 7 millions d'euros en temps que PDG de Renault, 8,4 millions d'euros au titre de Nissan.Pas de bonus supplémentaires en perspectiveÀ l'époque, leur avis était simplement consultatif. Désormais, la loi le rend contraignant. Carlos Ghosn, lui, a dû se justifier en défendant son bilan. Et le patron de Renault l'assure, il ne compte pas se verser de bonus supplémentaires via une société aux Pays-Bas, contrairement à ce qui avait fuité dans la presse.