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Il n'y aura pas de voiture à 2 500 euros en France

Renault dément avoir un projet de voiture à très bas coûts en interne, annoncé mercredi matin par "La Tribune". 

Article rédigé par Marion Solletty
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Carlos Ghosn, président du groupe Renault-Nissan, lors du lancement de la Logan à Bombay (Inde), le 3 avril 2007.  (INDRANIL MUKHERJEE / AFP)

"Il y a eu confusion." Joint par FTVi, Renault a démenti mercredi 23 novembre avoir un projet de voiture à 2 500 euros en interne. La Tribune annonce mercredi matin que Gérard Detourbet, qui a notamment travaillé sur la Dacia Logan, "prendra, le 1er janvier, la responsabilité d'une équipe Renault-Nissan pour développer une plate-forme de véhicule à très bas coûts". Cette nouvelle gamme, explique le quotidien, n'aurait "aucun rapport avec les projets un temps étudiés avec l'indien Bajaj, lesquels ont apparemment fait long feu"

Faux, répond le service de presse de Renault, qui affirme que le projet avec Bajaj est toujours d'actualité et qu'une voiture à très bas coûts est développée uniquement dans ce cadre. Le constructeur français confirme la nomination de Gérard Detourbet sur un nouveau projet en Inde, mais ce dernier concernerait une "future petite voiture" dans une gamme de prix supérieure. 

Des projets destinés aux pays émergents

Situé "sur le segment A", auquel appartient par exemple la Twingo en France, ce véhicule coûterait probablement moins cher que la Nissan Micra, vendue aujourd'hui à partir de 5 800 euros en Inde, mais son prix serait bien plus élevé que 2 500 euros. Dans les deux cas, il s'agit de projets indiens "à destination des pays émergents", précise Renault.

La Dacia Logan, produite au sein du groupe et dont le prix sur le marché hexagonal s'élève à 7 700 euros, devrait donc rester indétrônable dans l'offre low cost française.

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