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PSA confirme la nomination de Carlos Tavares, ancien numéro 2 de Renault, à la tête du groupe

Evincé de la marque au losange en septembre, il était pressenti pour donner un nouveau cap à PSA Peugeot Citroën.

Article rédigé par franceinfo
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Carlos Tavares, ex-numéro deux de Renault et futur patron de PSA Peugeot Citroën, le 27 juillet 2012 à Paris. (ANTONIOL ANTOINE / SIPA)

Sa désignation comme nouveau patron de PSA Peugeot Citroën était déjà pressentie. Elle s'est concrétisée, lundi 25 novembre, avec la confirmation par le groupe automobile d'une information du journal Le Monde. Le constructeur automobile a décidé d'engager l'industriel portugais Carlos Tavares, ancien numéro deux de Renault. 

L'arrivée de Carlos Tavares à la tête d'un constructeur était attendue depuis le 14 août. Ce jour-là, le numéro deux de Renault dévoilait son ambition de diriger un grand groupe automobile. Une déclaration qui avait irrité le patron de la marque au losange, Carlos Ghosn. Deux semaines plus tard, Tavares était écarté. Depuis, son nom circulait au sein d'entreprises comme Aston Martin ou General Motors – mais Peugot Citroën tenait la corde.

"Aucun commentaire" chez Renault

"Carlos Tavares siégera au directoire à compter du 1er janvier 2014, jusqu'à sa nomination à la présidence du directoire, dans le courant de l'année 2014", indique le constructeur. Philippe Varin, l'actuel patron de PSA, ne passera donc pas la main dans l'immédiat. Le Figaro cite un proche du dossier pour justifier le besoin de changement à la tête du constructeur automobile : "PSA a besoin d'un patron venant de l'automobile, qui ait les épaules assez larges pour vendre, le cas échéant au marché, l'augmentation de capital qui se prépare."

Dans son édition dimanche, Le Parisien affirme que PSA "doit remplacer son président du directoire, Philippe Varin, pour plaire à son partenaire chinois Dongfeng". Ce jeu de chaises musicales pourrait ainsi être le signe d'un changement de cap stratégique pour PSA. Lundi matin, avant même l'annonce de ce remplacement à venir, l'action de l'entreprise prenait 4,35% à la Bourse de Paris.

De son côté, Renault se refuse à tout commentaire sur d'éventuelles clauses de non-concurrence. "On ne commente pas la suite de la carrière de Monsieur Tavares", explique un responsable presse du groupe contacté par Francetv info.

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