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CAC40 : quand les politiques viennent au secours d'une patronne

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CAC40 : quand les politiques viennent au secours d'une patronne
CAC40 : quand les politiques viennent au secours d'une patronne CAC40 : quand les politiques viennent au secours d'une patronne (France 2)
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Isabelle Kocher, directrice du groupe Engie, est la seule patronne du CAC40. Son mandat s'achève en mai, et il se murmure qu'elle ne sera pas renouvelée. Mais elle a reçu le soutien de personnalités, politiques entre autres.

La presse économique internationale la classe parmi les femmes les plus puissantes du monde. Isabelle Kocher dirige un géant de l'énergie : l'ancien GDF Suez, devenu Engie, avec ses 158 500 salariés. Directrice générale depuis 2016, elle redoute de ne pas être reconduite. Or, face à cette menace, voilà que surgit une tribune, signée par une quarantaine de personnalités, dont de nombreux politiques de droite et de gauche. "On a une femme patronne au CAC40 qui engage un grand groupe énergétique vers la transition, l'efficacité, les renouvelables. L'État français, à travers le président de la République, et le ministre Le Maire veulent la sanctionner, la débarquer", souligne le député européen EELV Yannick Jadot.

Des relations difficiles avec l'ancien et le nouveau patron de l'entreprise

Elle a également reçu, entre autres, le soutien de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France. Le tournant pris par Engie ces dernières années vers les énergies renouvelables et la fourniture de services n'a pas été du goût de tous au sein de l'entreprise. Selon l'économiste Élie Cohen, les critiques d'Isabelle Kocher disent que "la performance économique, boursière ne sont pas au rendez-vous et qu'il faudrait peut-être avoir une autre orientation". Elle entretient également des relations difficiles avec l'ancien patron de l'entreprise, Gérard Mestrallet, et son successeur Jean-Pierre Clamadieu.

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