Accusation de prise illégale d'intérêts contre Valérie Pécresse : la candidate LR dénonce "les boules puantes de la fin de campagne"
Des élus écologistes accusent la candidate LR et présidente de la région Île de France Valérie Pécresse de prise illégale d'intérêts car elle aurait détenu des actions chez Alstom, fournisseur de matériaux pour Île-de-France Mobilités.
"C'est malheureusement les boules puantes de la fin de la campagne", a dénoncé mardi 22 février sur France Inter la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle Valérie Pécresse, après les accusations de prise illégale d'intérêts par des élus écologistes à la région Ile-de-France.
Ils l'accusent, sur la base des informations dévoilées par le média en ligne Blast, d'avoir détenu avec son mari des stock options chez Alstom. La candidate LR aurait invisibilisé ces actions pour qu'elles n'apparaissent plus sur sa déclaration d'intérêts. Or, son époux, Jérôme Pécresse travaillait chez Alstom jusqu'au rachat des activités énergie du groupe par General Electric début novembre 2015, soit un mois avant l'élection de son épouse à la tête de la région Île-de-France. Depuis, Île-de-France Mobilités (IDFM) a commandé près de 3,7 milliards d'euros de matériel roulant à Alstom, suite à plusieurs contrats.
Dénonciation calomnieuse
"Je porte plainte en dénonciation calomnieuse contre ces élus verts", affirme Valérie Pécresse, expliquant qu'il s'agit "de la situation de 2016 quand j'ai été élue de la région Île-de-France" et qu'elle a mis "en conformité" tous ses intérêts. "Il n'y a jamais eu de conflit d'intérêt entre moi et l'entreprise Alstom", assure la candidate qui dénonce "des méthodes indignes". L'entourage de la candidate s'étonne du calendrier de ses révélations, à quelques semaines de la présidentielle.
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