Alstom veut supprimer 180 postes en France et autant en Espagne
Ces réductions d'effectifs concernent le siège de la division transport du groupe, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et une usine à Barcelone.
Alstom dégraisse. Le géant industriel français a annoncé, mardi 15 avril, qu'il envisageait de supprimer 180 postes au siège de sa division transport (matériel ferroviaire) en région parisienne et 180 autres dans son usine de Barcelone.
Un comité d'entreprise européen s'est tenu à ce sujet le 10 avril et "maintenant, il y a une procédure qui se poursuit au niveau local". Le groupe compte réorganiser ses activités en sept régions et "renforcer la responsabilité de ses régions", a expliqué la porte-parole.
Ces suppressions s'ajoutent aux 1 300 annoncées en novembre
"Les fonctions support [ressources humaines, service administratif, comptabilité...] vont être réorganisées et cela aura pour conséquence la réduction du nombre de personnes dans ces fonctions centrales d'à peu près 180 postes sur 1 000 postes" à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). En Espagne, 180 postes sur 560 sont en jeu.
Ces mesures s'ajoutent à celles annoncées par le PDG d'Alstom, Patrick Kron, en novembre. Il avait alors déclaré qu'une centaine d'emplois seraient supprimés en France, dans la branche Thermal Power (centrales électriques), les services administratifs et informatiques, dans le cadre d'une réduction de 1 300 postes au total des effectifs mondiaux du groupe.
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