Energie : la baisse de consommation d'électricité s'est poursuivie en 2023

Cette décrue, conjuguée à une hausse de la production, a éloigné les craintes de coupures qui avaient entouré la fin d'année 2022.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un diagramme indiquant la consommation d'un client EDF s'affiche sur un smartphone, le 22 janvier 2024. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / AFP)

La France a connu en 2023 une nouvelle baisse de sa consommation d'électricité, précise le gestionnaire du réseau de transport (RTE) dans son bilan annuel dévoilé mercredi 7 février. "En 2023, la consommation d'électricité (...), corrigée des effets météorologiques, a représenté 445,4 TWh, soit un recul de 3,2% par rapport à 2022, où la consommation avait déjà atteint un creux de 460,2 TWh du fait de la crise énergétique", souligne RTE.

La consommation nationale se situe même en dessous des niveaux de 2020, première année de la crise sanitaire (458,7 TWh). "Il faut désormais remonter au début des années 2000 pour trouver des niveaux de consommation comparables à celui de 2023", précise le gestionnaire du réseau.

Sobriété et réaction à l'inflation

Cette diminution de la consommation concerne l'ensemble des secteurs : résidentiel, industriel et tertiaire. D'après une enquête menée par l'institut Ipsos sur un large panel de 13 000 personnes, cette chute de la consommation "n'est pas uniquement le résultat de démarches de sobriété volontaires, mais découle également d'une réaction (...) vis-à-vis de la hausse de prix dans l'ensemble de l'économie".

Cette baisse, conjuguée à une hausse de la production (+11%), a éloigné les craintes de coupures qui avaient entouré la fin 2022. A l'époque, la France devait faire face à une crise de l'hydraulique (plus faible production depuis 1976), des craintes sur l'approvisionnement en gaz liées à la guerre en Ukraine et une crise historique de production du nucléaire français, touché par un phénomène de corrosion.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.