Carte Où se trouvent les différents parcs éoliens offshore en service, en construction ou en projet en France ?

Le président de la République inaugure mercredi à Fécamp le parc éolien en mer le plus puissant du pays, alors que quatre autres sont actuellement en construction.
Article rédigé par Pauline Paillassa
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, le 26 septembre 2023. (FRED HASLIN / LE COURRIER PICARD / MAXPPP)

Avec ses 71 éoliennes, le parc éolien de Fécamp (Seine-Maritime), inauguré mercredi 14 mai par Emmanuel Macron, est le plus puissant parc en pleine mer de France. La totalité des éoliennes du site normand sont désormais en fonction, fournissant assez d'électricité (une puissance totale de 500 mégawatts) pour pourvoir aux besoins de 770 000 habitants.

Il s'agit du deuxième parc de ce genre mis en service dans le pays après celui de Saint-Nazaire, inauguré en novembre 2022. Ces investissements massifs dans le secteur des énergies renouvelables ont été entrepris dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui prévoit aussi l'ouverture d'autres sites éoliens en mer dans les années à venir.

La majorité des parcs en service ou en projet se situent au large de la Manche ou dans l'océan Atlantique. Ces zones concentrent des caractéristiques naturelles (le vent, la houle ou la profondeur des fonds marins) mais aussi des réseaux électriques et des industries propices au développement de ce type de parcs éoliens offshore.

Quatre parcs en construction, sept en projet

Outre Fécamp et Saint-Nazaire, pleinement opérationnels, le parc de Faraman-Port-Saint-Louis-du-Rhône est également en service, mais il s'agit d'un site pilote, qui ne produit que peu d'électricité. Deux autres projets pilotes sont également prévus en Méditerranée (comme vous pouvez le voir sur la carte qui suit) pour tester l'efficacité des éoliennes flottantes : grâce à un système de flotteur, l'éolienne peut être installée plus loin des côtes, où les fonds marins sont plus profonds et les vents plus puissants.

Quatre autres sites en mer sont également en construction : les parcs éoliens de Dieppe Le Tréport (Seine-Maritime), Courseulles-sur-mer (Calvados), celui des îles d'Yeu et de Noirmoitier (Vendée) et celui de Saint-Brieuc, qui sera le prochain à être achevé, d'ici quelques semaines (pour une puissance d'environ 500 MW également). Une partie des éoliennes de ce parc produisent déjà de l'électricité. Sept autres projets demeurent encore à l'étude (trois dans la Manche, trois dans l'Atlantique et un en Méditerranée, qui prévoit deux parcs distincts).

L'éolien en mer ne constitue actuellement qu'une petite partie du mix énergétique français. D'après RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, 1,9 terawattheure a été produit grâce à cette technologie en 2023, soit à peine 3,8% de l'électricité totale produite en France. Mais à terme, ces infrastructures doivent participer à l'objectif du "zéro émission net" que la France s'est engagée à tenir d'ici 2050. En 2030, le renouvelable devra ainsi compter pour 40% de notre mix énergétique. D'après l'Ademe, ce chiffre devra être porté au minimum à 70% pour que la France atteigne la neutralité carbone.

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