Feu vert. Le Sénat a donné, dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 novembre, son accord pour l'utilisation de l'huile de friture usagée comme carburant. Cette légalisation était proposée par des députés écologistes et a été retenue par le gouvernement dans la version du projet de budget soumise au 49.3.Le Sénat a toutefois drastiquement limité ses possibilités d'utilisation, en les cantonnant uniquement aux "flottes captives", c'est-à-dire à des véhicules appartenant à une entreprise ou une collectivité, qui s'approvisionnent en carburant à une même pompe dédiée."Il faut savoir qu'aujourd'hui les taux de pollution, de rejets dans l'atmosphère, sont encore trop élevés", a justifié le sénateur LR Jean-François Husson, rapporteur du texte. L'expérimentation sur des flottes captives doit permettre "de progresser, puisqu'il y a à la fois le suivi, les carburants, les réglages et les industriels qui sont autour de ce dispositif".