Temps partiel : un emploi sur cinq, essentiellement des femmes
Elles ont principalement entre 25 et
49 ans et représentent donc - à elle seule - plus de 80 % de ces emplois à temps partiel.
Et si on prend le chiffre dans l'autre
sens, c'est tout aussi parlant. Une femme sur trois travaille à temps partiel.
Selon cette étude, si cela concerne
majoritairement les femmes, c'est parce qu'elles acceptent plus facilement des
emplois peu valorisés. Alors, si on devait faire le portrait robots de ces
salariés, l'autre point commun, c'est que les 3/4 sont en CDI. Ces emplois
deviennent donc stables, dans la précarité.
Précarité et conditions de travail "dégradées"
Ces salariés à temps partiel sont
aussi peu diplômés. Ils travaillent dans le commerce, la distribution,
l'hôtellerie, la restauration ou les services à la personne. Conséquence de tout cela,
les salaires sont bas. Et les conditions de travail difficiles : "Lorsque les horaires sont atypiques, que l'amplitude est étendue par de multiples coupures, que l'organisation du temps est fluctuante et sans prévisibilité, les conditions de travail sont dégradées".
Enfin, concernant les politiques
publiques qui ont souvent été contradictoires ces dernières années, l'étude souligne que, désormais, l'encadrement du temps partiel apparait comme
une priorité. Là il y a deux options : compenser les conséquences économiques et
sociales du temps partiel, ou bien limiter le développement de ces emplois.
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