: Vidéo Fermeture de l'usine Bridgestone de Béthune : Gabriel Attal demande au groupe de "faire évoluer sa production"
Le porte-parole du gouvernement affirme sur France Inter que "s'il y a ce nouveau projet industriel, que l'usine est prête à y aller, l'Etat et les collectivités mettront de l'argent pour y parvenir."
Sauver l'usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais), "c'est l'objectif et c'est tout le sens de notre mobilisation avec les collectivités locales", déclare lundi 21 septembre sur France Inter Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, avant la visite lundi après-midi sur le site des ministres de l'Industrie et du Travail Agnès Pannier-Runacher et Elisabeth Borne.
Cinq mois pour discuter
Alors que le groupe a annoncé la semaine dernière la fermeture prochaine de l'usine de pneus, qui emploie 863 personnes, Gabriel Attal veut "faire en sorte de trouver une solution pour ce site et pour les salariés". À ce titre, le porte-parole du gouvernement note tout de même un "progrès par rapport à la semaine dernière", à savoir, "un accord de méthode signé avec les salariés et la direction, qui permet de se donner cinq mois pour discuter."
"Ça ne veut pas dire que c'est sauvé, relativise Gabriel Attal, mais on se souvient d'où on part. Mercredi, l'annonce c'était 'on ferme, point barre, il n'y a pas de discussion possible'. Là ,on a cinq mois de discussions, et le gouvernement, avec les élus locaux, va être totalement mobilisé pour trouver une solution."
À l'affirmation du président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui déclare qu'il faut 200 millions d'euros d'investissement pour sauver l'usine, Gabriel Attal se refuse à donner des chiffres sur un possible investissement de l'Etat, et assure que "l'objectif est de revoir un projet industriel : les pneus qui sont produits dans l'usine de Béthune ne sont pas les pneus qui correspondent à la demande du marché aujourd'hui, donc il faut faire évoluer la production". Le porte-parole du gouvernement affirme que "s'il y a ce nouveau projet industriel, que l'usine est prête à y aller, l'Etat et les collectivités mettront de l'argent pour y parvenir."
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