Renault : le plan d’économies prévu hérisse syndicats et salariés de l’usine de Flins-sur-Seine
La colère ne faiblit pas chez Renault. Mardi 16 juin, la direction a expliqué aux syndicats comment serait répartie la suppression prévue de 4 600 postes, soit près de 10% des effectifs actuels en France. Les précisions du journaliste Antoine Marguet, en duplex de l’usine de Flins-sur-Seine (Yvelines).
Tous les salariés de l’usine Renault de Flins-sur-Seine (Yvelines), ont été appelés à cesser le travail, mercredi 17 juin au matin. "C’est un front syndical uni : tous les syndicats sont mobilisés ici à Flins, vent debout contre ce plan d’économies de Renault : 2 milliards d’euros et 4 600 emplois concernés en France. Selon la direction de Renault, ce ne sont que des départs volontaires, des départs à la retraite non remplacés, et non pas des licenciements secs. D’ici quatre ans, l’usine pourrait perdre la moitié de ses effectifs", indique le journaliste Antoine Marguet, en duplex sur place.
L’usine privée d’assemblage de voitures
"Pour information, ici, ce sont 2 600 CDI et 1 500 intérimaires. Renault assure que le site de l’usine ne fermera pas, mais d’ici 2024, il pourrait abandonner la fabrication de la fameuse Zoé, la petite voiture électrique. Il n’y aura plus d’assemblage de voitures à Flins. C’est évidemment, si ce plan aboutit, une page qui se tournera pour l’usine de Flins, qui assemble des voitures depuis plus de soixante-dix ans. Les syndicats sont très remontés et espèrent bien faire changer Renault d’avis", conclut-il.
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