Inquiétude près de Dunkerque (Nord) pour les 500 salariés de l’usine TIM, spécialisée dans la fabrication de cabines d’engins de chantiers. L’entreprise fondée il y a 70 ans pourrait être liquidée mercredi 26 juillet.
C’est toute la région de Bergues qui est sous le choc. L’entreprise TIM, qui fabrique des cabines d’engins pour les travaux publics, risque d’être placée en liquidation judiciaire mercredi 26 juillet. 500 emplois sont menacés. Les salariés sont d’autant plus désemparés que personne ne se soucie de leur sort. "On est inexistants. C’est une entreprise avec 500 salariés, si ça vient à fermer ça va être une catastrophe pour 500 familles", rappelle Christophe Fournier, délégué syndical (FO) et représentant des salariés.
Deux offres et peu d’espoir
"J’espère que les politiciens vont bouger, on a besoin d’eux", renchérit Olivier Lamote, délégué syndical (CFDT). En 2016 déjà, 123 emplois avaient été supprimés. Deux offres de reprise sont en présence, mais les salariés n’ont guère d’espoir. Si l’entreprise venait à fermer, il s’agirait de la plus importante suppression d’emplois cette année en France.
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