Il y a 45 ans, elle était le moteur industriel de la région. Aujourd'hui, l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) pourrait entraîner dans sa chute d'autres entreprises. À commencer par l'usine de boites de vitesse, à 500 mètres, dont Ford possède la moitié du capital. Les salariés sont anxieux. Cette usine et celle de Ford partagent des infrastructures, une centrale électrique, le traitement des déchets, et même certains outils. La fermeture de l'une obligerait l'autre à assumer tous ces frais.1 500 emplois menacés ?Autre acteur en danger, les sous-traitants : entreprises de restauration, de ménage, transporteurs. Selon, Francis Wilsius, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, délégué à la restructuration économique, plus de 1 500 emplois autour de l'usine seraient menacés. Cette entreprise de maintenance s'est occupée des machines de Ford pendant 25 ans. Aujourd'hui, Ford c'est 5% de leur activité. La fermeture ne mettrait donc pas en péril l'entreprise, mais inquiète le patron pour l'avenir.