La visite d'Emmanuel Macron ce mercredi 4 octobre en Corrèze a été tendue. Des salariés de la société creusoise GM&S ont été refoulés sans ménagement. Et le président les a accusés de "foutre le bordel".
Accompagnés d'élus, les salariés de GM&S voulaient rencontrer le président de la République ce mercredi à Egletons (Corrèze) et pas un se secrétaire d'État comme le proposait l'Élysée. Mais sur leur route, les gendarmes mobiles leur ont envoyé des gaz lacrymogènes. De quoi choquer le maire de La Souterraine, où se trouve GM&S. Après la tempête, Emmanuel Macron est arrivé dans le calme pour parler formation professionnelle.
Des salariés stigmatisés
Lors d'une discussion avec le président de la région Nouvelle-Aquitaine, qui lui apprend qu'une fonderie a du mal à recruter, Emmanuel Macron lance : "Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux. On en parlera avec le préfet". Une visite présidentielle difficile à digérer pour les salariés de GM&S. Sur les 276 salariés que comptait l'entreprise au départ, 156 resteraient sur les bords de la route de l'emploi.
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