Ascoval : des familles dans l'angoisse
281salariés de l'aciérie Ascoval se battent pour sauver leur entreprise et la mobilisation s'est poursuivie en famille dimanche 28 octobre.
Les salariés d'Ascoval poursuivent le combat. Dimanche 28 octobre, 281 employés de l'aciérie sont venus défendre leur entreprise, située à Saint-Saulve (Nord) en attente d'un projet de reprise. Parmi eux, un père et son fils continuent la lutte. Jean-Michel Peressoni y est entré en 1980 grâce à son père et vingt ans plus tard il y a fait entrer son fils Sébastien. "Je sais qu'il s'inquiète beaucoup plus pour moi, j'ai des enfants à charge et une maison à rembourser donc je sais que mon père s'inquiète plus pour moi que pour lui. On est beaucoup dans ce cas là, des hommes dont les enfants sont là et qui ont des charges. Aujourd'hui moi je suis sauvé, j'ai 41 ans de versement déjà donc je me dis que pour moi c'est derrière moi, mais pour lui, comme ses copains du même âge, on n'arrive pas à comprendre", abonde Jean-Michel.
"J'ai donné de ma personne"
Sébastien Peressoni a un travail difficile et dangereux, mais passionnant : "Je me suis impliqué, j'ai donné de ma personne, mais il fallait faire des efforts pour essayer de sauver l'entreprise. Demain on me dit qu'il y a des garanties je reprendrais le travail"., explique-t-il. Un dernier effort que son père est également prêt à faire, jusqu'au dernier jour, qui pourrait être le 7 novembre prochain. Il est écrit sur les banderoles que "l'acier coule dans nos cœurs" et dans celui des Peressoni à coup sûr.
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