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Plan "un jeune, une solution" : les missions locales vont recruter 2 000 conseillers

Ce recrutement vise "à pouvoir réaliser l'objectif de doubler de 100 000 à 200 000 en 2021 les bénéficiaires de la Garantie jeunes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un atelier d'aide à l'emploi donné par une mission locale dans le cadre de la Garantie jeunes, à Cergy (Val-d'Oise), le 5 mars 2018. (MAXPPP)

Les missions locales vont lancer, mardi 4 mai, une campagne de recrutement de 2 000 conseillers afin de mettre en œuvre le plan "un jeune, une solution", a annoncé à l'AFP le président de leur Union nationale, Stéphane Valli. Ce recrutement vise "à pouvoir réaliser l'objectif de doubler de 100 000 à 200 000 en 2021 les bénéficiaires de la Garantie jeunes", ce dispositif d'insertion des jeunes sans emploi ni formation, soit environ "un conseiller pour 50 jeunes", a-t-il expliqué.

Le conseiller est le référent du parcours des jeunes sur les questions de formation et d'emploi mais aussi éventuellement de logement, de santé ou de mobilité. "Le profil, c'est une personne sensible aux questions de la jeunesse, qui a une formation d'économie sociale mais avant tout le sens des contacts humains", a résumé Stéphane Valli. Si la campagne de communication est lancée mardi, "30 à 40% des recrutements" sont déjà en cours au niveau des 436 missions locales. "Chaque mission locale a eu connaissance de son objectif de Garantie jeunes et du financement qui va avec pour cette année", a ajouté Stéphane Valli.

Un parcours d'insertion intensif

Créée sous le quinquennat Hollande, la Garantie jeunes assure aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont "ni en emploi ni en études ni en formation" une allocation mensuelle (d'un montant maximal de 497 euros). En contrepartie, les bénéficiaires s'engagent à suivre un parcours d'insertion intensif et collectif en mission locale. Selon la Dares, fin 2019, 43% des bénéficiaires (dont 75% n'avaient pas le niveau bac) avaient ainsi accédé à un emploi, une formation, un contrat en alternance ou une création d'entreprise.

En début d'année, le gouvernement a lancé le chantier de la "Garantie jeunes universelle", c'est-à-dire la généralisation de la rémunération des parcours vers l'emploi, que le gouvernement préfère à une extension du RSA aux moins de 25 ans. La ministre du Travail devrait présenter ses conclusions dans les prochaines semaines. Selon Stéphane Valli, "il y a 150 000 jeunes précaires qui pourraient bénéficier d'un accompagnement intensif complémentaire à celui de la Garantie jeunes actuelle".

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